Un homme et une femme entrent dans un grenier où des voiles blancs recouvrent des objets oubliés. Ils soulèvent les voiles et retrouvent leurs souvenirs. Au fur et à mesure de leurs découvertes, Franck et Lou s'amusent à rejouer les épisodes de leur passé.
Mais peut-être en profitent-ils aussi pour s'inventer d'autres vies possibles. Franck et Lou jouent-ils (un jeu bien rodé ? une improvisation ?)... Jouent-ils à jouer ? Sont-ils des personnages que la « vraie » Lou et/ou le « vrai » Franck sont en train de rêver ? Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Il y a de la vérité et du jeu, des vraies-fausses rencontres et des vraies-fausses ruptures, des vrais-faux désirs et des vrais-faux personnages…
Kaléidoscope, jeux de facettes, palais des glaces… Ces « scènes de la vie conjuguée », construites autour de l’idée de la douce petite sueur d’été qu’occasionne le désir, oscillent entre futur antérieur, conditionnel présent et imparfait du subjonctif…
Les objets qui sortent des voiles ou des malles servent de support pour composer ainsi sept variations autour de la «douce sueur d'été » du désir.
Parce que rien n’est sûr, finalement, dans Sweet Summer Sweat, qu’une chose : ils se désirent.
